Skip to content

Commit

Permalink
fin du rattrapage et preuve correcte du thm spectral
Browse files Browse the repository at this point in the history
  • Loading branch information
FliiFe committed Nov 17, 2021
1 parent a650243 commit be2d9c0
Show file tree
Hide file tree
Showing 2 changed files with 84 additions and 5 deletions.
2 changes: 1 addition & 1 deletion Makefile
Original file line number Diff line number Diff line change
Expand Up @@ -70,7 +70,7 @@ newchapter: ## Make a new chapter
fi;

release: all ## Create a new release
gh release create "$$(date +"%Y-%m-%d-%H-%M")" target/* -t "$$(date +"%d-%m-%Y %H:%M")" -n ''
@gh release create "$$(date +"%Y-%m-%d-%H-%M")" target/* -t "$$(date +"%d-%m-%Y %H:%M")" -n ''

integration: $(INTEGRATION_TARGET) ## Cours d'intégration, théorie de la mesure et de probabilités
algebre: $(ALGEBRE_TARGET) ## Cours d'algèbre
Expand Down
87 changes: 83 additions & 4 deletions src/algebre-05.tex
Original file line number Diff line number Diff line change
Expand Up @@ -396,14 +396,93 @@ \section{Formes quadratiques sur \texorpdfstring{$\R$}{R}}

\begin{proof}
On complète $(\lambda_i)$ en une base $(\lambda_1, \cdots , \lambda_n)$ de $E$. Soit $\mathcal B=(e_1, \cdots , e_n)$ la base antéduale dans $E$.
% TODO: finir ça

On sait que $q_{|\Vect(e_1, \cdots , e_r)}$ est définie positive donc $r$ est inférieur au maximum de l'énoncé.

Soit $F$ un sev de $E$ de dimension $r+1$ tel que $q \left|_{F}\right.$ est définie positive. On définit $F_+=\Vect(e_1, \cdots , e_r)$, $F_-=\Vect(e_{r+1}, \cdots , e_{r+s})$ et $F_0=\Vect(e_{r+s+1}, \cdots , e_n)$. On a $\dim(F_-\oplus F_0)=n-r$ donc $F\cap (F_-\oplus F_0)\neq \left\{ 0 \right\} $. Soit $x \in F\cap (F_-\oplus F_0)$ non nul. Alors, $q(x)>0$. Mais, $q\left|_{F_-\oplus F_0}\right.$ est négative donc $q(x)\leq 0$, ce qui est absurde.

La démonstration pour $s$ est similaire.
\end{proof}

\section{Endomorphismes symétriques dans un espace euclidien}
\begin{thm}[Théorème d'inertie de Sylverster\index{Sylvester (théorème d'inertie)}\index{inertie (théorème de Sylvester)}]
Le couple $(r, s)$ ne dépend que de $q$ et pas de sa décomposition. De plus, $\rg(q)=r+s$ et $\disc(q)=0$ si $r+s<n$, $(-1)^s$ sinon. On appelle signature\index{signature} de $q$ le couple $(r, s)$
\end{thm}

\begin{rem}[Résumé]
Deux formes quadratiques sur $ \R$ sont isomorphes si et seulement si elles ont la même signature (qui peut être calculée par l'algorithme de Gauss)
\end{rem}

\begin{rem}[Cône isotrope]
Soit $q \in Q(\C^n)$ non dégénérée. Alors, $C(q)= \left\{ 0 \right\} \iff n=1$. En effet, dans une certaine base, $q(x)= \sum_i x_i^2 $ et dans la bonne base, $(1, i, 0, \cdots , 0) \in C(q)$ pour $n\geq 2$

Si on se donne cette fois $q \in Q(\R^n)$ non dégénérée de signature $(r, s)$, on a $C(q)= \left\{ 0 \right\} \iff r=0 \text{ ou }s=0$
\end{rem}

\section{Quelques résultats sur \texorpdfstring{$ \R$}{R}}

Soit $E$ un $ \R$-espace vectoriel de dimension finie. Se donner un produit scalaire sur $E$ revient à se donner une forme quadratique définie positive sur $E$. On note $\scalar{\;}{\;} $ la forme polaire de $q$, et \[
\|x\|=\sqrt{\scalar{x}{x} }=\sqrt{q(x)}
\]

\begin{dfn}
Soit $u \in \mathcal L(E)$. On dit que $u$ est orthogonal pour $q$ si et seulement si $uu^\star=\id_E$. On note $\O(q)$ l'ensemble des endomorphismes orthogonaux de $E$ (le groupe orthogonal\index{groupe orthogonal})
\end{dfn}

\begin{rem}
\[
u \in O(q) \iff \forall x, y \in E, \qquad \scalar{u(x)}{u(y)} =\scalar{x}{y}
\]
\end{rem}

\begin{rem}
On peut définir le groupe orthogonal pour tout corps $k$, tout $k$-espace vectoriel $E$ et toute forme quadratique $q \in Q(E)$ non dégénérée.

Si $k=\R$ et $q$ est de signature $(r, s)$, on note $O(r, s)=O(q)$ pour $E=\R^n$.
\end{rem}

\begin{dfn}
On dit que $u \in \mathcal L(E)$ est symétrique si et seulement si \[
\forall x, y \in E, \qquad \scalar{u(x)}{y} = \scalar{x}{u(y)}
\]
Cela revient à dire $u=u^\star$
On note $S(E)$ le sous-espace vectoriel formé des endomorphismes symétriques.
\end{dfn}

\begin{prop}
Soit $\mathcal B$ une base orthonormée de $(E, \scalar{\;}{\;} )$. Alors, $u \in \mathcal L(E)$ est symétrique si et seulement si $\mathcal M_{\mathcal B}(u)$ est symétrique
\end{prop}

% TODO: potentiellement titre ici
\begin{dfn}
Soit $u \in \S(E)$. On dit que $u$ est positive si $q_u: x \in E \longrightarrow \scalar{u(x)}{x} $ l'est. On notera $\S^+(E)$ l'ensemble de ces endomorphismes. Puis, si $q_u$ est définie, on dit que $u$ aussi et on note $\S^{++}(E)$ l'ensemble des endomorphismes définis positifs.
\end{dfn}

On se place dans un $ \R$-ev E muni d'un produit scalaire
\begin{thm}
Si $u \in \S(E)$, alors $u$ est diagonalisable.% dans une base orthonormée.
\end{thm}

\begin{proof}
% Considérons la décomposition de $\chi_u$ en irréductibles de $\R[X]$. Soit $P$ un facteur irréductible de degré $2$, de racines $ \lambda, \bar\lambda$. On note $M=\mathcal M_{\text{canon}}(u)$. Il existe $Q \in \GL_n(\C)$ tel que \[
% QMQ^{-1}=
% \left(
% \begin{array}{cc|c}
% \lambda & 0 & \star \\
% 0 & \bar\lambda & \star \\
% \hline 0 & 0 & \\
% \vdots & \vdots & \star \\
% 0 & 0 &
% \end{array}
% \right)
% \]
% et alors $P(QMQ^{-1})=QP(M)Q^{-1}$ a ses deux premières colonnes nulles donc $P(u)$ n'est pas inversible dans $E$. Soit $x \in E\setminus \left\{ 0 \right\} $ tel que $P(u)(x)=0$. Soit $F=\Vect(x, u(x))$, qui est stable par $u$. Soit $\mathcal B$ une base orthonormale de $F$. Le discriminant du polynôme caractéristique de $\mathcal M_{\mathcal B}(u)$ est positif, ce qui est absurde.
On note $\mathcal B$ une base orthonormée de $E$, $A=\mathcal M_{\mathcal B}(u) \in \S_n(\R)$. Soit $ \lambda \in \Sp_{\C}(A)$ et $X \in \C^n$ un vecteur propre associé. On a
\begin{align*}
\transpose \bar X AX &= \lambda \transpose \bar XX \\
&= \transpose \bar X\transpose \bar AX\\
&= \transpose (\bar{A X})X \\
&= \bar\lambda \transpose \bar XX
\end{align*}
donc $ \lambda=\bar\lambda$ et $\lambda \in \R$. On a donc $\Sp_{\C}(A)\subset \R$. Puis, $\chi_A$ est scindé en tant que polynôme complexe, et a ses racines dans $\R$ et est donc scindé dans $\R[X]$.
\end{proof}

\begin{thm}
Soit $u \in \S(E)$. Alors il existe une base orthonormée de $E$ qui diagonalise $u$. Réciproquement, si $u \in L(E)$ peut être diagonalisée dans une base orthonormée, alors $u$ est symétrique.
Expand Down

0 comments on commit be2d9c0

Please sign in to comment.